Le mythe de la personne parfaite
Le parfait est l’ennemi de l’effort, et le parfait n’existe pas d’ailleurs !
Platon et ses androgynes incomplets, les contes de fées et leurs princes et princesses prédestinés… Le mythe de l’autre forcément unique est solidement ancré dans notre inconscient collectif culturel et n’a pas faibli au fil des siècles. Même les nouveaux moyens de rencontre amoureuse qu’ils soint sites internet ou réseaux sociaux n’ont pas détrôné cet idéal. Sans doute parce que ce mythe prend également racine individuellement dans notre passé le plus archaïque. Celui du nourrisson qui reçoit tout (la nourriture, les soins, l’amour) de sa mère ou de la personne qui l’a en charge. Demeure alors, tapi dans notre inconscient, l’espoir de rencontrer, ou plutôt de retrouver, cette personne toute bonne qui viendra mettre fin à notre incomplétude et à nos errances.
Le mythe du “Temps”
Jamais après une séparation récente. Et toujours se donner le temps de la réflexion. C’est faux !
Chercher l’amour n’est pas aller à la pêche, il n’y a pas de bon ou de mauvais temps. Tout part d’une histoire de “feeling”.
Contrairement à ce que de nombreuses personnes prétendent, il n’existerait pas de bon timing amoureux qui assurerait le déroulement heureux d’une relation et un autre, mauvais, qui garantirait son échec.
Il faut combattre ce mythe qui n’est pas nouveau, et qui est lié à la conception helléno-romaine du destin, cette temporalité décidée par les dieux et imposée aux hommes, qui doivent en tenir compte pour gagner les guerres et les cœurs.
Aujourd’hui, dans un monde où le temps s’accélère, où domine l’angoisse de passer à côté de sa vie, de faire les mauvais choix, le mythe du timing est particulièrement prégnant.