Manque de contrôle
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) est, on ne peut plus, catégorique. Aucune garantie ne peut affirmer que l’eau où vous plongez vos pieds correspond aux normes sanitaires. Il s’est avéré que la majorité des établissements qui offrent ce genre de soins ne remplissent pas les conditions requises en matière de réglementation relative à la faune sauvage élevée en captivité. Ce qui induit la possibilité d’être victime de pratiques incontrôlées aux conséquences néfastes sur votre santé.
Contamination possible par l’eau
On ne sait jamais ce que peut contenir une eau qui n’est pas traitée. Aussi, est-il normal qu’il y ait des cas de contamination bactériennes bien qu’ils n’aient jamais été enregistrés, souligne ANSES. Cette dernière explique que la non-utilisation de produits désinfectants (capables de tuer par la même occasion les petits poissons) favorise la prolifération des microbes et des germes nocifs.
Les personnes fragiles à risque
Le danger ne vient pas uniquement de ces poissons. Ces derniers sont suspectés de comporter des micro-organismes capables de vous transmettre, éventuellement, des infections cutanées causées par staphylocoques dorés engendrant ainsi de graves des dégâts. Etant hypersensibles aux germes et aux microbes, les personnes souffrant de diabète ou ayant des défenses immunitaires très affaiblies et des lésions cutanées situées au niveau des pieds sont exposées aux infections transmissibles via l’eau. En attendant d’identifier tous les risques sanitaires réels auxquels cette pratique expose et un meilleur contrôle de la qualité des eaux utilisées, si vous êtes adeptes de cette technique, levez le pied et optez pour un autre soin pédicure plus sûr.