Ainsi, depuis le weekend dernier, les internautes chinois ne peuvent plus poster de vidéos, de gifs, d’images ou même le nom de Winnie l’ourson sur leurs réseaux sociaux. Une censure qui se traduit par un message d’erreur avertissant que « ce contenu est illégal », à chaque fois qu’ils essaient de poster quelque chose qui est relatif au personnage fictif.
Censuran en #China a Winnie Pooh por memes sobre el presidente Xi Jinping https://t.co/PlUbh9UFZb pic.twitter.com/mao0wCFMg7
— FOROtv (@Foro_TV) 17 juillet 2017
Winnie l’ourson est désormais considéré comme une persona non grata au pays des pandas. Une censure qui a créé un véritable buzz partout dans le monde et qui a entraîné une vague de critiques et de moqueries de la part des internautes.
Horreur ?
Xi Jinping censure Winnie l’ourson et lui pique son pot de miel ?#XiJinping #WinnieThePooh #China pic.twitter.com/yqfcIOGAlZ— cφxinelle_bleue ?? (@CoxinelleBleue) 16 juillet 2017
Selon Qiao Mu, un professeur d’analyse médiatique au Financial Times, le président chinois est devenu de plus en plus sensible au sujet de cette comparaison. La censure est également de plus en plus appliquée à l’encontre des potentiels critiques à son égard.
Who’s Afraid of Winnie the Pooh?#China govt #censors who can’t take any ridicule!https://t.co/u9tzRy6xMt pic.twitter.com/dTIWmO68HP
— Nalaka Gunawardene (@NalakaG) 15 novembre 2015
« Historiquement, deux choses ne sont pas autorisées par le gouvernement chinois : les organisations politiques et les actions politiques. Cette année, une troisième interdiction s’est ajoutée à la liste : parler du président ». confie-t-il.