Dès la tendre enfance, les bébés ont tendance à réagir à leur environnement de manière naturelle, comme lorsqu’ils imitent quelqu’un qui sourit ou qui pleure. A partir de deux ans, ils commencent à ressentir de la sensibilité vis à vis de leur entourage. Ainsi, de façon spontanée, ils peuvent essayer de soulager un autre enfant qui pleure. Bien qu’à cet âge ils ne soient pas encore capables de comprendre ce mécanisme en eux, ils ne restent pas toujours indifférents aux autres en cas de détresse. L’empathie est un caractère inné en chacun de nous qui se développe avec la maturité. Elle se caractérise par le fait que nous soyons capables de partager les pensées et les émotions des autres comme si nous étions nous-mêmes à leur place. Si cela semble être une qualité dans certaines situations, dans d’autres cas, cela peut s’avérer être une occasion de chute dans d’autres circonstances.
Être bienveillant, oui. Mais jusqu’où doit-on partager les émotions des autres?