De plus en plus de spécialistes déconseillent fortement d’adopter cette posture au quotidien et encouragent à délaisser cette mauvaise habitude. Comme pour toute une liste de choses, le fait de croiser vos jambes pourrait sonner le glas de votre bonne santé ou, tout du moins, être la source de certaines douleurs localisées qui vous font souffrir sans que en connaissiez la raison.
Si vous n’arrivez pas à vous empêcher de croiser les jambes, voici 3 raisons qui vous feront passer l’envie de recommencer.
Sommaire
Ça augmenterait votre pression artérielle
Votre corps a besoin d’énormément d’énergie pour faire fonctionner correctement l’ensemble de ses organes et de ses membres. Et la moindre des choses que vous puissiez faire, c’est de l’aider dans la limite de vos moyens. En croisant vos jambes pendant de longues heures et de façon répétée, vous compliquez la tâche à votre métabolisme et le poussez à fournir beaucoup plus d’efforts pour pomper le sang des extrémités de vos membres inférieurs vers le cœur.
Votre corps subit déjà -naturellement- la pression de la gravité. Il lui est donc difficile d’attirer le flux sanguin de vos pieds vers l’organe cardiaque. Si en plus, il doit faire face à une paire de jambes croisées, il va augmenter la pression artérielle pour lutter contre cet obstacle inattendu. Sur le coup, ce facteur n’a aucune incidence sur votre santé mais sur le long terme, les conséquences pourraient être tout autre.
Ça vous donnerait mal au dos et au cou
En ne vous asseyant pas correctement, vous risquez de souffrir à court terme de maux de dos et de cou.
Si vous avez actuellement les jambes croisées, prenez un peu de temps pour écouter votre corps. Ne sentez-vous pas que vos hanches sont sous pression ? Votre cou n’est-il pas douloureusement raide ? Ne ressentez-vous pas l’envie d’étirer l’échine et les bras chaque quart d’heure ? Si la réponse est positive pour deux de ces questions, c’est que votre ossature souffre présentement des conséquences de cette position.
La posture “Jambes croisées” n’est pas naturelle. Elle a été adoptée par l’Homme quand ce dernier a commencé à se sociabiliser et à affecter des positions politiquement correctes. La logique aurait voulu que vous vous asseyiez sur une chaise qui soit parfaitement adaptée à votre taille : Vos pieds devraient être fermement ancrés sur le sol, vos jambes devraient former un angle perpendiculaire (mollets et cuisses) et votre dos devrait être bien droit.
Quand vous croisez les jambes, vous reportez nécessairement votre poids sur un côté plutôt que l’autre. Vos hanches adoptent une position étroite qui nécessite la rotation des os pelviens. Votre colonne vertébrale est également touchée par cette posture : Les muscles du dos et du cou commencent à se contracter pour suivre le mouvement. Cette crispation donne naissance à la douleur qui vous fait souffrir quotidiennement.
Ça créerait une mauvaise pression sur les nerfs de vos jambes
Il existe un nerf, en particulier, dans votre jambe qui souffre de cette position. Il s’agit du nerf fibulaire (péronier) commun. Il passe en-dessous du genou pour se diviser en deux branches principales : une première qui longe la face antérieure de la jambe et une deuxième qui la traverse latéralement. Quand vous avez les jambes croisées, vous occasionnez une pression inhabituelle sur ce nerf et ça se ressent à travers la naissance de fourmillements et de picotements dans le creux du genou qui se propagent au mollet et à l’arrière de vos cuisses. Ces symptômes pourraient prendre de plus en plus d’ampleur et devenir handicapants sur le long terme. En effet, s’ils ne sont que temporaires au début, ils deviendraient fréquents et dureraient plus longtemps avec le temps.
Comme lorsque vous restez immobiles pendant un long moment, vos jambes pourraient être prises de fourmillements qui vous empêcheraient de les manipuler comme vous le souhaitez.
Vous savez maintenant à quel point cette position peut être nocive pour votre santé. Apprenez petit à petit à vous en passer pour mieux vous porter.
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